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29 janvier
2013
Par Juritravail | 23-01-2013 | 0 commentaire(s) | 556 vues
29 janvier
2013
Nom Prénom
Adresse
Code postale ville Date, lieu
Entreprise
A l'attention du responsable du personnel
Adresse
Code postale ville
Lettre en AR:N°.................
Objet: Depart conge de fin d'activité
Monsieur, Madame.
Je vous informe par la presente que ma demande de conge
de fin d'activite a été accepté par le "fongecfa transport" et ce a
date du ..........
Je terminerai donc mon activitee au sein de l'entreprise le "date"
Je vous pris d'accepter, Monsieur, Madame, mes sinceres
salutations
Signature
22 janvier
2013
Par Juritravail | 16-01-2013 | 0 commentaire(s) | 912 vues
18 décembre
2012
Par Juritravail | 10-12-2012 | 0 commentaire(s) | 1409 vues
Un ancien salarié d’Apple, vient d’assigner son ancien employeur devant le conseil de prud’hommes et révèle les dérives du management à l’anglo-saxonne en vigueur dans cette entreprise.
Le jeune homme, engagé par la société américaine, dénonce des avertissements reçus pour des absences et des retards illégitimes et incohérents dus à un logiciel de pointage pas fiable, des caméras filmant les salariés en train de manger ou le local des délégués du personnel, des retards dans le paiement de la paye, des plannings modifiés tous les jours …
De plus, le contrat des salariés d’Apple leur interdit de parler à la presse et de dévoiler leur salaire. Fin septembre, lors de la sortie de l’Iphone 5, plusieurs salariés se sont mis en grève pour obtenir un 13e mois et des tickets restaurants.
Selon Laurent Degoussé, secrétaire du syndicat SUD, le mandat d’un représentant du syndicat a été contesté et un autre a été convoqué à la Direction des ressources humaines, Apple voulant briser les contestataires.
Un autre salarié a saisi le conseil de prud’hommes en référé pour non-respect de la législation sur le travail de nuit car les salariés peuvent rester en boutique jusqu’à 23 heures alors que l’entreprise n’a conclu aucun accord sur le travail de nuit.
Tout travail entre 21 heures et 6 heures est considéré comme travail de nuit. Un accord collectif de travail étendu ou un accord d’entreprise ou d’établissement peut prévoir une autre période de 9 heures consécutives comprise entre 21 heures et 7 heures (article L. 3122-29 du Code du travail).
Le recours au travail de nuit doit être exceptionnel. Il prend en compte les impératifs de protection de la santé et la sécurité des salariés et est justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale (article L. 3122-32 du Code du travail).
La mise en place du travail de nuit est subordonnée à la conclusion préalable d’une convention ou d’un accord collectif de branche étendu ou d’un accord d’entreprise ou d’établissement (article L. 3122-33 du Code du travail).
Et vous, pensez-vous que la direction d’Apple va modifier son management dans ses établissements français ?
18 décembre
2012
Par Juritravail | 10-12-2012 | 1 commentaire(s) | 1306 vues
Lorsqu’un salarié est victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle et que la faute inexcusable de l’employeur est reconnue, les entreprises doivent indemniser les victimes.
Mais, selon le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2013, 56 % des entreprises parviennent à se dispenser de cette indemnisation. Cela crée pour la Sécurité sociale, qui indemnise les salariés accidentés ou malades avant de se faire rembourser par les entreprises, une perte importante de revenus : 20 millions d’euros cette année.
Les entreprises se défaussent de leur obligation de remboursement en exploitant les vices de formes ou de procédure de la Sécurité sociale.
Selon Arnaud de Broca, le secrétaire général de la Fnath (l’association des accidentés de la vie), lorsque la Sécurité sociale se retourne contre l’entreprise pour obtenir un remboursement, elle doit informer l’employeur de la procédure en cours. Durant cette phase, si l’administration commet la moindre erreur, l’entreprise peut s’exonérer du remboursement.
Ainsi, si la caisse envoie un courrier en lettre simple plutôt qu’en recommandé ou si elle n’a pas respecté les délais légaux, les employeurs arrivent à s’affranchir de leurs obligations.
Pour Dominique Martin, directeur de la branche accidents du travail de la Sécurité sociale, ces dysfonctionnements existent car il y a des délais qui ne sont pas respectés. Cependant, l’impact de cette perte de revenus doit être nuancé car il ne représente que 20 millions d’euros par an sur les 8 milliards d’euros d’indemnités versées.
Le projet de la loi de finance de la sécurité sociale 2013 prévoit, pour remédier à cette situation, que l’employeur condamné pour faute inexcusable devra payer quelles que soient les conditions d’information.
Lorsque la faute inexcusable de l’employeur est reconnue, le salarié a le droit à une majoration de sa rente (article L. 452-2 du Code de la Sécurité sociale). Cette majoration est en principe fixée au maximum (arrêt de la Chambre sociale de la Cour de cassation du 6 février 2003, n° 01-20004).
Le salarié peut également demander à l’employeur réparation de tous les dommages subis et non couverts par la législation professionnelle : préjudices esthétiques et d’agrément, pertes de possibilité de promotion, préjudice sexuel, frais d’aménagement du domicile et d’adaptation du véhicule …
La réparation de ces préjudices est versée directement aux salariés par la caisse primaire d’assurance maladie qui en récupère le montant auprès de l'employeur (article L. 452-3 du Code de la Sécurité sociale).
Et vous, pensez-vous que, les entreprises rembourseront davantage la Sécurité sociale des conséquences d’une faute inexcusable ?
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