Aujourd’hui,
avec le projet de loi MACRON le gouvernement répond une nouvelle
fois aux exigences du MEDEF, du grand du patronat. Avec le projet de
la loi MACRON, il s’agit de « libéraliser » ou
dérèglementer de nombreuses professions ont (notaires, personnels
de tribunaux, huissiers…) qui l’ont déjà dénoncé.
Au-delà
de la remise en cause des professions règlementées, les régressions
sociales ressortant de ce projet de loi sont notamment les
suivantes :
- Il
prévoit de libéraliser le travail dominical et de nuit avec de
surcroît des contreparties financières inégalitaires voire
inexistantes et renvoyées à la négociation locale. C’est
pourquoi les salariés luttent dans l’unité contre l’extension
de l’ouverture des magasins le dimanche.
- Nos
organisations syndicales dénoncent les conséquences de cette loi,
en particulier pour les femmes, majoritairement concernées par le
travail dominical dans les commerces, la précarité et les temps
partiel.
- La
libéralisation du transport de voyageurs en bus entre contradiction
explicite avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à
effet de serre sur lesquels la France s’est engagée. Après les
autoroutes, les aéroports, encore une fois, on privatise les
bénéfices.
- De
plus, avec ce projet c’est la remise en cause du train comme moyen
de transport qui doit être accessible à tous les usagers :
c’est un retour à la 3ème
classe du 19ème
siècle, à la bétaillère pour la majorité.
- La
sécurisation des employeurs est renforcée, sous couvert de
« simplification », avec une réforme annoncée par voie
d’ordonnance de l’inspection du travail et de la médecine du
travail et de nouvelles facilités pour licencier dans les
entreprises de moins de 50 salariés.
- La
remise en cause des conseils de prudhommes avec notamment la mise en
place de juges professionnels au détriment des conseillers
prudhommaux élus, l’instauration d’un arsenal disciplinaire à
caractère antisyndical.
- Le
recours facilités, pour les patrons, aux licenciements économique.
L’annulation d’un PSE dit « plan social de l’emploi »
par un tribunal administratif sera sans effet pour les salariés
concernés qui n’obtiendront ni réintégration, ni indemnité. Les
PSE se limiteront financièrement au périmètre de l’entreprise et
non des groupes.
Tous
ensemble pour dire non au projet macron et aux exigences du patronat
de supprimer les instances représentatives (CE, DP, CHSCT) comme
dans la négociation dite de « Dialogue Social ».
L’UD
CGT Loiret, la FSU et Solidaires Loiret appellent à un rassemblement
lundi 26 janvier à 11H00 devant la Préfecture, premier jour de
débat à l’Assemblée Nationale.